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Comparaison Des Aspects Verbaux en Français Et Igbo

Comparaison Des Aspects Verbaux en Français Et Igbo

Comparaison Des Aspects Verbaux en Français Et Igbo

Chapitre Un

OBJECTIF

Le but de cette étude c’est d’examiner les convergences et les divergences qui existent au niveau de la comparaison de l’aspect verbal français et celui igbo. C’est évident que linguistiquement, ces deux langues. Ayant noté la limitation d’usage de la langue igbo au niveau national et international, le déclin intellectuel et le manque d’intérêt à cette langue. Cette étude va aider à récupérer des lacunes sociolinguistiques aussi que de donner des méthodes scientifiques à l’étude de l’igbo qui est une langue déjà négligée par le peuple igbo. Nous espérons arriver à un bon résultat à l’aide des méthodes contrastives et l’analyse des phrases aspectuelles igbo et françaises.

CHAPITRE DEUX

ÉTAT DU SUJET

INTRODUCTION

Nous avons vu dans l’introduction de ce travail que l’aspect pose des problèmes d’analyse et de description redoutables. L’étude contrastive nous informe sur les formes contradictoires que prennent les verbes pour rendre l’aspect accompli ou inaccompli selon les langues. Les avis des linguistes sur le sujet des aspects des verbes sont divers et varient également selon les langues. L’étude des aspects des verbes montre que le sujet de l’aspect est d’origine slaves et que sa réalisation ne subit pas toujours la même forme dans toutes les langues. Dans ce chapitre, nous comptons présenter les avis et les assertions des linguistes français et igbo qui sont relatifs à notre sujet.

ASPECT EN FRANÇAIS

Au sens étymologique, rien ne se dit en ce qui concerne les différentes étapes de déroulement de l’action, mais il s’agit simplement d’un acte de ‘regarder’. Grammaticalement, l’aspect s’imposait dans toutes langues slaves pour dénoter des caractères différents. Selon Šabršule :

Le français n’a pas de moyens morphologiques pour les oppositions aspectuelles marquées par les langues slaves. Il emploie d’autre moyens linguistiques tels que des (…) (racines, préfixes, suffixes, verbes et leurs catégories morphologiques, sémions verbaux complexes, formation prémorphologiques, adverbes, (…) qui se combinent de façon raffinée avec les moyens syntaxiques (85).

C’est donc des étapes de durées des verbes, l’une de commencement à la fin, l’une action habituelle et l’autre successive (duratif). Quant à la catégorie aspectuelle des verbes, il s’agit de plusieurs manières auxquelles est soumis le verbe dans son processus de déroulement. Pour John Lyon, «Le terme d’aspect a d’abord été employé pour la distinction perfectif/imperfectif dans la flexion des verbes du russe et d’autres langues slaves. Le terme perfectif (ou parfait) rappelle le terme qu’employaient les grammaires stoïciens pour la assez semblables d’achèvements» (240).

En effet quelques linguistes français ont travaillé sur l’aspect des verbes. Pour Baylon et Fabre:

La catégorie de l’aspect est une de celles qui résistent le plus à la réflexion linguistique. D’une part, les moyens d’expression de l’aspect en français est d’une déconcertante variété. Une classification lexicale ou grammaticale usuelle ne suffit pas à les décrire (◦◦◦). D’autre part, les grammairiens qui se sont occupés des problèmes de l’aspect en français ont signalé le rôle important de l’aspect dans le système verbal slave et que c’est en les empruntant á la slavistique qu’ils ont introduit dans l’analyse du français des concepts comme perfectif vs imperfectif, accompli vs inaccomplie (87).

Cette assertion tient du fait que certains linguistes s’occupent de l’aspect verbal comme emprunté à la langue slave et qui comprend les étapes différentes d’aspect; achevé ou inachevé, certains autres se penchant sur une expression lexicale et grammaticale de l’aspect. L’issue de temps et d’aspect est liée à tel point qu’on confonde l’un pour l’autre. On note que beaucoup de grammairiens n’ont pas touché au sujet d’aspect mais nous avons cette clarté.

Nous demandons au verbe de nous indiquer le moment précis auquel a lieu le procès peut être considéré d’un autre point de vue, il commence, il est achevé, il est instantané ou exige une certain durée, il se répète, il est continué, il atteint un résultat on n’y parvient pas etc. C’est ce qu’on appelle les aspects (Cressot 132)

Cressot envisage les catégories de l’aspect et du temps sont étroitement et obligatoirement liée tout en suivant la même progression que les grandes divisions du temps chronologique. Il s’agit de l’action qui se prépare, de l’action qui se réalise et l’action déjà faite. Il a classifié l’aspect en deux grandes catégories : l’infectum et le perfectum.

  1. L’infectum inclue l’action en voie de déroulement dans le passé (imparfait), le présent ou l’avenir.
  2. Leperfectum est de l’action achevée ou considérée comme telle; à nommer tous les temps du passé (moins l’imparfait) et le futur antérieur.

Il nous a fourni ces sous-catégories ;

-inchoatif

 

CHAPITRE TROIS

MÉTHODOLOGIE

INTRODUCTION

Ce travail essaie d’examiner d’une parti les similarités et les différences qui existent dans l’aspect verbal français et celui igbo, et de l’autre le fonctionnement des éléments constitutifs d’aspect verbal français et igbo. Son but est de bien examiner et d’interpréter l’aspect verbal français en igbo et celui d’igbo en français pour pouvoir les comparer. Il nous faut donc une note sur la langue.

La langue est un dispostif structuré de communication au service de la société humaine ; c’est l’ensemble des éléments dont le fonctionnement dépend les uns des autres. Chaque langue a une structure syntaxique et son ordre logique que tous ses usagers suivent. Ce fait ouvre la porte à la comparaison des langues étant donné que chaque à sa structure. En tant qu’un système, les langues françaises et igbo peuvent se mettre à une étude scientifique. Pour arriver à notre résultat, nous employions les méthodes descriptive et contrastive au cours de notre recherche.

 MÉTHODE CONTRASTIVE

Lorsqu’on s’engage dans l’étude des deux ou plusieurs langues en vue d’une comparaison, l’issue des similarités et différences se présente. Donc, pour faciliter ce type de recherche, il devient absolument nécessaire d’employer la méthode contrastive pour pouvoir faciliter le passage d’une langue à l’autre et de noter leurs différences aspectuelles afin de permettre de réaliser des moyens spécifiques que l’on raconte dans l’étude d’une langue étrangère, une population scolaire, d’une langue maternelle donnée. Elle aide à mettre en relief les similarités et les différences des langues

à étudier, parce que quelques éléments requis par les systèmes aspectuels français-igbo sont parfois à dissemblables, nous nous trouvons confronte à des ensembles tout à fait différents.

En se servant de cette méthode, nous allons essayer de comparer les moyens et façons à exprimer les aspects verbaux en français et en igbo ; parce qu’il est possible de comparer l’expression des aspects à l’aide de plusieurs procédés appartenant aux divers plans à savoir : les procédés morphologiques, syntaxiques et lexicaux dans les deux langues. Donc, cette méthode nous servira comme un des instruments important dans notre étude d’aspect verbal français en igbo.

METHODE DE SELECTION DES DONNEES

Pendant notre recherche, nous avons employé les méthodes de sélections suivantes ;

  1. Les questionnaires

Nous sommes obligés d’employer ces méthodes parce que la comparaison de deux langues se présente. La valeur d’aspect verbal français et igbo est la base de cette étude. D’autre part, nous cherchons à partir de ces méthodes là où la réalisation d’aspect verbal converge et là où elle diverge. Nous avons aussi interviewé quelques igbo dans trois états d’Est, Anambra, Enugu et Imo pour supporter les questionnaires.

CHAPITRE QUATRE ANALYSE

 INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons analyser les réponses obtenues en utilisant le pourcentage. Chaque tableau pésente l’analyse des réponses obtenues sur chaque question. Nous avons décidé de faire une analyse de cas à fin de pouvoir enquêter proprement sur les nuances de la traduction des aspects verbaux français en igbo

  1. les locuteurs natifs igbo qui comprennent et écrivent leigbo
  2. les igbo âgés qui comprennent et écrivent bien l’anglais et igbo: à partir de la traduction que nous avons fait du français en

À part l’emploi des questionnaires nous avons employé le moyen de l’interview pour actualiser notre but.

CHAPITRE CINQ

L’ASPECT VERBAL EN FRANÇAIS ET EN IGBO

 INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous analyserons les deux grandes categories : aspect accompli et aspect inaccompli en franҫais et en igbo. L’aspect accompli exprime une action envisagée comme achevée ou terminée. Selon Sophie Aslanides : «L’aspect accompli envisage le proces comme achevé. Le repère par rapport auquel il est envisagé se situe au delà de la borne droite de l’intervalle occupé par le procès» (117). L’aspect inaccompli en d’autre part exprime une action ou un procès envisagé comme étant en train d’avoir lieu ou de se produire. Pour Aslanides : «L’aspect inaccompli voir le proceès en cours de déroulement» (117).

Ces deux grandes catégories d’aspect : aspect accompli et aspect inaccompli semblent être universelle et applicable à toutes les langues du monde. Néanmoins, il peut exister une différence considérable quant à la façon dont les procès sont présentés. En français et en igbo, le système aspectuel est indissociable du système temporel car le point de vue aspectuel est encodé par les temps verbaux eux-mêmes. Néanmoins, le igbo dispose de moyens grammaticaux nettement disjoints. Les préfixes et les suffixes qui permettent de présenter le procès comme perfectif. Avant d’aborder le sujet d’aspect proprement parlons-nous de temps verbaux.

Certaines langues n’expriment pas leurs temps à partir des temps, certaines autres ne limitent pas leurs temps au système passé – présent -futur, certaines comme “kalan lagam ya” d’Astre ont six temps alors que le chinois exprime le temps à partir d’adverbes. Mais jetons un coup d’œil aux temps verbaux franҫais.

TEMPS VERBAUX

Les temps verbaux sont employés principalement dans la narration. C’est une narration où le narrateur ne prend plus à son compte le récit qu’il fait. Antes exprime le temps comme,

une catégorisation grammaticale (en anglais tense) ce qui explique, en partie la forme du verbe conjugué. Malheureusement, on voit les mots passé, présent et futur utilises pour parler de cette catégorisation grammaticale aussi, mais de façon trompeuse, si l’on les comprend comment étant équivalents à la catégorisation temporelle (205).

Le temps est un trait grammatical qui permet de situer en fait dans l’axe de temps d’énonciation par rapport au passé, au présent et au futur. Les temps verbaux français sont composés de temps simples et temps composés.

CHAPITRE SIX

 DIVERGENCES ET CONVERGENCES DE L’ASPECT VERBAL FRANÇAIS ET IGBO

  INTRODUCTION

Nous allons examiner la synthèse du Chapitre V dans ce chapitre pour pouvoir noter là où le français et le igbo divergent et là où ils convergent dans le domaine des aspects et de temps verbaux. Notre étude des temps verbaux et leur relation avec les différentes catégories de l’aspect verbal va nous guider vers la réalisation de cette tâche.

LES TEMPS VERBAUX EN FRANÇAIS ET EN IGBO

Nous avons vu au Chapitre V que la langue igbo marque le temps à partir des auxiliaires et desn suffixes. Sa forme radicale ne change pas pour déterminer un temps donné. Le français de sa part est une langue qui se conjugue à beaucoup de temps.

  1. Ngozi a mangé l’igname Ngozi eriela
  2. Emilia a bude l’eau Emilia añụala mmiri

Les phrases ci-dessus indiquent que le temps passé est marqué d’un suffixe en igbo, mais en français cela est actualisé à partir des moyens variés.

De nombreuses études ont comparé les temps verbaux français et autres langues mais l’étude comparative sur les temps verbaux français et igbo sont rares à notre connaissance. Il est de même pour l’étude comparative de l’aspect verbal français et igbo. Cette partie compare les valeurs de différents temps verbaux dans ces deux langues en fin de mettre en relief les divergences et les

convergences de ces temps. Nous allons donc prendre des temps verbaux, l’explorer et comparer son usage en français et en igbo. Avant de comparer ces temps, parlons d’abord des auxiliaires.

CONCLUSION / RECOMMENDATION

Nous recommandons que ;

  • Que les chercheurs adoptent une orthographe généralement acceptée pour l’aspect en igbo parce orthographes différentes peut mener parfois à la confusion
  • Que les chercheurs de la langue Igbo poursuiventt des recherches plus approfondit pour inculquer plusieurs types d’aspect en igbo comme enfrançais.
  • En raison de la nature limitée de la langue igbo, il est difficile de traduire fidèlement du français à l’igbo. Cela a conduit parfois à une mauvaise traduction, l’emprunt de mots inutiles, donc plus de mots devraient être créés dans la langue
  • Que le même sujet d’aspect verbal peut être comparé à d’autres langues nigérianes comme nous avons comparé l’aspect verbal en francais et en

Finalement, nous souhaitons aussi cette dissertation soit linguistiquement utile à la promotion de la langue igbo.

Nous acceptons que nous sommes tous limités à la connaissance mais nous encourageons nos lecteurs de trouver ce matériel valable pour l’étude linguistique dans l’avenir.

BIBLIOGRAPHIE

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