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La Traduction Comme Un Moyen De La Mondialisation

La Traduction Comme Un Moyen De La Mondialisation

La Traduction Comme Un Moyen De La Mondialisation

Chapitre Un

LA TRADUCTION EN GENERAL

L’histoire et l’évolution de l’humanité montrent que la traduction est et a été toujours une activité indispensable. Considérant le fait que dès le début l’humanité est naturellement divisée linguistiquement,  le besoin d’une relation inter- personnelle parmi ces divers groupes humains justifie la place de la  traduction.

Elizabeth de Campos(2010) affirme que le nouvel ordre économique, politique et religieux a instauré des relations sociales et humaines  où la norme est le respect de toutes langues d’expression, et où la traduction apparaît de plus en plus nécessaire. De Campos veut dire par ces mots que le rapprochement de diverses communautés dans le globe à travers les relations politiques, économiques, et sociales peut se répandre pleinement seulement avec la traduction. Et c’est quoi la  traduction qui est comme le messie dans le domaine de la communication.

CHAPITRE DEUX

LE RAPPORT ENTRE LA TRADUCTION ET LA          MONDIALISATION

Les relations et les échanges interpersonnels dans le monde aujourd’hui ont bien sûr dépassé les niveaux nationaux. Les affaires et les activités humaines ont traversé les frontières. Il y a une sorte d’interconnexion mondiale entre les divers groupes de personnes dans le monde. Les différents pays du monde ont de différents héritages socio – culturels, mais chacun de ces groupes ont besoin des uns des autres. Cette  relation internationale favorisant l’interdépendance parmi les régions et les divers pays du monde signifie la mondialisation.

Grâce aux divergences socioculturelles entre les pays du monde, la traduction devient indispensable dans toutes les étapes de la vie quotidienne. Elizabeth de Compos (2010) affirme qu’en effet, le nouvel ordre économique, politique et religieux a instauré des relations sociales et humaines où la traduction apparaît de plus en plus nécessaire. Elle montre aussi que les écoles où la traduction est enseignée augmentent, ce qui est un résultat du besoin des relations qui dépassent les frontières nationales et le seul moyen de communication interpersonnelle dans le cadre mondial est la traduction. La traduction facilite la communication et l’entente mutuelle.    N. E. Collingn (ed.) (1988 :345) met l’accent sur le fait dans les mots suivants :

Great claims have been made of translation. It has been called the key to international understanding. The Japanese sees it as a key to learning. Western Europe it has been said owes it’s civilization to translation.

Beaucoup d’effets positifs de la traduction ont été indiqués. C’est le moyen de l’entendement international. Les Japonais la considèrent comme un moyen d’apprentissage. La civilisation de l’Europe occidentale était réalisée grâce à la traduction. (Notre propre traduction)

Grâce à la traduction, on peut réaliser l’expansion et l’harmonisation des liens et d’interdépendance entre les nations à l’échelle du monde par laquelle il y aura une nouvelle phase d’intégration planétaire dans toute la toile. Donc, le rôle de la traduction ne peut pas être sous-estimé. Selon Elizabeth de Campos (2010), on parle à peu près 5000 langues dans le monde et on est toujours loin de s’accorder sur une seule et unique langue mais la seule voie par laquelle les relations mondiales peuvent être assurées c’est par la traduction. Donc, le but de la traduction c’est toujours de résoudre les conflits inter-linguistiques. Si la traduction était une langue, on la considérait comme la seule et unique langue du monde parce que c’est ce qui entraine le rapprochement linguistique dans le terrain mondial et c’est à travers cela que les affaires interpersonnelles entre divers peuples linguistiques sont mondialement facilitées.

La mondialisation est souvent aperçue seulement dans le domaine économique, mais, avec la traduction, on verra que la mondialisation s’étend aux autres domaines de la vie quotidienne. Pour bien montrer ce fait, les différentes facettes dont la mondialisation est facilitée grâce à la traduction sont analysées dans la partie du chapitre qui suit.

LE MONDE MONDIALISÉ À TRAVERS LA TRADUCION

 LA MONDIALISATION ÉCONOMIQUE

Les définitions de la mondialisation données dans le chapitre 1 montrent que la mondialisation évoque les transferts et les échanges internationaux de bien, de main-d’œuvre, de services etc. Ces échanges internationaux sont considérés comme « La mondialisation économique » Cela constitue un marché mondial ou planétaire où les commerces et les affaires sont effectués sur l’échelle de libre-échange entre les pays du monde.

Les écarts causés par la diversité linguistique qui influent de façon négative sur le domaine économique sont  comblé par la traduction. Comme les business évoluent, les investisseurs cherchent à établir leurs affaires dans les régions étrangères. Donc, on reconnaît les besoins de services des interprètes pour faire les affaires dans les sociétés étrangères. La traduction dans le champ économique aide des business internationaux à battre contre la barrière langagière pour que le commerce puisse pénétrer le monde international. À travers la traduction, on peut introduire des produits commerciaux dans les langues locales.

 

CHAPITRE TROIS

 TRADUCTION : SOURCES DE DÉFIS

PROBLÈME DE TRADUCTION     

La traduction est considérée comme un phénomène pour combler l’écart linguistique entre les langues différentes du monde. Mais, on doit remarquer le fait qu’elle (la traduction) n’a pas pu échapper aux complications posées par la multiplicité des langues. L’hétérogénéité linguistique constitue un véritable défi à la traduction. Selon Fontaine(2009), il existe environ 6000 langues parlées dans le monde. Pour cela, la possibilité de traduire d’une langue vers l’autre sans perte de message est très étroite. Ceux qui ont essayé de traduire entre deux  langues différentes comprendront la difficulté de réaliser la tache.

Il y a certaines conditions qui ont rendu la traduction difficile. Parmi ces conditions, on a la barrière culturelle. Les langues sont fortement liées aux cultures, et la difficulté dans le domaine de la traduction ne se limite pas seulement à la multiplicité linguistique mais aussi à l’hétérogénéité culturelle. La langue est un outil culturel qui porte non seulement des sens littéraux mais aussi des connotations culturelles. Le fait que chaque langue renvoie aux cultures différentes constitue un obstacle dans le domaine de la traduction. Quand on traduit, on découvrit que les langues portent des connotations culturelles qui  ne sont pas écrites avec la langue, à savoir, les événements historiques dans la société linguistique en question, les préjugés et les normes sociales. L’écart entre ces particularités culturelles qui se trouvent dans la langue rend la traduction une tache difficile.

Un autre défi de la traduction c’est la polysémie. Le dictionnaire      Le Petit Larousse (2006 : 843) définit la polysémie comme «propriété d’un mot qui présente plusieurs sens» Quand un mot porte plus d’un sens, le sens est alors défini par l’usage parce que la langue est un outil qu’on peut utiliser dans des manières différentes pour exprimer la même idée, ou exprimer des idées différentes dans la même manière. Le traducteur sera confronté par le problème de contextualisation. Il y a des contextes cachés dont le traducteur aurait besoin d’une explication de l’auteur du texte, sans qu’il finisse par donner un contre-sens. Cette aide personnel de l’auteur n’est pas toujours possible. C’est pourquoi on dit que la difficulté polysémique  dans le domaine de la traduction reste entre le texte et le  contexte. Parmi les plusieurs sens présentés dans un cas polysémique, on peut donner une traduction qui ne représente pas le contexte dont l’auteur parle, ce qui est seulement une traduction du texte et pas le contexte.

 CHAPITRE QUARTE

  MONDIALISATION : SOURCE DE DÉFIS

  PROBLÈME DE MONDIALISATION

La mondialisation a certainement apporté des bienfaits considérables à de nombreuses personnes dans le monde. Il n’y a aucun Etat du monde qui puisse nier les avantages de la mondialisation. Mais, à côté de ces bienfaits sont des effets négatifs. Les opposants de la mondialisation qui s’appellent ‘ les antimondialistes’ insistent sur la conception conflictuelle et pluraliste du phénomène ‘mondialisation’.

SOLUTIONS SUGGÉRÉES

Nous vivons tous sur la même planète et faisons partie des systèmes qui ont des liens globaux, que ce  soit le système économique, politique, culturel (etc.). Nous connaissons maintenant que nous sommes dans une situation d’interdépendance croissante et que la mondialisation est devenue inévitable. Donc, il y a la nécessité de préserver l’avenir par la résolution des défis que fait face la mondialisation. Dans ce cas, le cadre d’action c’est résoudre les problèmes et des conséquences néfastes de la mondialisation que nous avons relevés dans la section précédente du chapitre. À cet égard,  quelques solutions sont suggérées ici.

La mondialisation facilite la liberté des opérations économiques transnationales. Pour que la liberté ne soit pas une menace aux pays en voie de développement, il faut des politiques internationales  sous forme des règlements qui protégent leurs intérêts. Les institutions internationales comme l’organisation des nations Unies (ONU) et la Banque mondiale (BM) doivent formuler des lois internationales pour protéger le droit économique de tous les pays. C’est un moyen d’empêcher  les pays forts d’opprimer les pays pauvres.

Aussi, les pays industrialisés qui ont des affaires dans les pays en voie de développement doivent respecter les politiques domestiques de ces pays. Ils doivent payer les impôts et respecter les lois nationales de ces pays. Aussi leurs opérations économiques ne doivent pas avoir des conséquences négatives sur la paix ou sur des environnements où ils s’installent. Si cela était le cas de la  région de Niger-Delta du Nigéria, il n’y aurait rien comme le terrorisme par les indigènes.

Puis, pour que les nations du tiers monde soient libérées de la domination économique des pays riches, ils doivent esquiver le piège des dettes. Les pays en voie de développement sont pris au piège par l’assistance financière des pays développés. Cette condition facilite aux pays développés d’avoir des interférences libres sur les politiques économiques de ces pays. Donc, c’est nécessaire que  les pays en voie de développement gèrent ces économies d’une façon dont ils n’auront pas besoin de l’aide les pays développés. Selon Akindele et al (2002), pour que l’Afrique soit libérée de ce piège, elle doit renoncer sa dépendance sur les pouvoirs occidentaux.

De plus, les gouvernements nationaux doivent valoriser les produits domestiques. Si on ne veut pas que les pauvres et les privilégiés continuent de vivre dans des univers séparés, il faut respecter le statut économique des produits domestiques. On doit placer de valeur sur les produits locaux. Pour réaliser cela, les gouvernements au sien national doivent embrasser le principe de protectionnisme. Le Dictionnaire Larousse (2006 :873) (Grand format) définit le protectionnisme comme « politique de protection de la production nationale contre la concurrence étrangère par des mesures tarifaires ou non tarifaires ». Le protectionnisme protège la valeur des produits locaux contre l’intimidation étrangère. Cela peut se réaliser par les tarifs sur l’importation des produits étrangers ou par interdire l’importation des produits qui sont fabriqués dans les pays étrangers.

Dans le cadre politique, le rejet absolu de l’influence occidentale sur les politiques  et les décisions gouvernementales est le moyen de combattre le néocolonialisme. Le rapprochement des nations sous le cadre de la mondialisation fait facile aux ancien maîtres coloniaux d’interférer dans les politiques nationales. Mais si les nations décident de baser leurs politiques sur les délibérations nationales au lieu de la dépendance sur ces pays, ils seront  vraiment libres politiquement. Dans ce cas, il faut que  les membres des organisations internationales comme L’ONU signent une convention ou un accord pour ne pas interférer dans les affaires socio- politiques des  pays  du tiers-monde.

Sur le côté culturelle, l’identité des cultures minoritaires doivent être sauvegardée. Le fait que la culture occidentale a dominé le monde est incontestable. Mais, pour que des cultures minoritaires ne souffrent pas la disparition totale, il faut préserver les héritages culturels. C’est même conseillé de structurer les programmes d’études secondaires et même universitaires avec des contenues culturels. Les langues africaines doivent gagner la proéminence éducationnelle.

Résumer l’affaire en un mot, pour sauver la planète et assurer une future acceptable à nos enfants, il ne faut pas seulement modérer les tendances actuelles et suggérer des solutions. Nous devons aussi jeter un coup d’œil sur le passé pour constater la où nous nous sommes égarés. C’est à travers cette évaluation que nous pouvons structurer bien l’avenir. Comme on l’a dit, «si on a fait fausse route, la solution c’est de faire demi- tour».

 CONCLUSION

La mondialisation comme bien vue dans ce travail, est un phénomène  qui établit des liens entre les différentes parties du monde dans tous les aspects de la vie humaine. Cette homogénéisation de la vie humaine est confrontée par le problème de la diversité linguistique. C’est un écart naturel que personne ne peut nier. Donc, pour combler cet écart, la traduction devient indispensable dans toutes les dimensions de la mondialisation.

Mais, la mondialisation et même la traduction sont entravées par des défis et de effets qui ne favorisent pas tous les pays concernés. On ne doit pas négliger ces problèmes. Donc, c’est très nécessaire que la question des effets négatifs de la mondialisation et de la traduction soit répondue.

Cependant, il n’y aucune intension dans ce mémoire de décourager le processus de la mondialisation, mais le processus ne doit laisser

Personne au bord de la route.

BIBLIOGRAPHIE

  • Adda, J.(2006) :‘La Mondialisation de l’Économie; Genèse et Problème’ Communication non publiée.
  • Akindele, S. T. et al (2002) : ‘Globalisation; It’s Implication and Consequences for Africa’ Communication non publiée.
  • Andrew, E. et al (1999): Key Concepts in CulturalTtheory. London and New    New York, Routledge
  • Anthony, P.  (2004) : The Moving Text: Localisation, Translation and  Distribution. Amsterdam, John and Benjamin
  • Bianca-Oanna, H. (2010) : ‘Translation; Tool in the Process of Cultural  Globalisation’. Communication non publiée.
  • Charles, D. (2010) : ‘La Science Africaine doit Surmonter les Barrières Linguistiques’. Communication non publiée.
  • Collingn, N. E. (Ed) (1985) : An Encyclopedia of Language. London, Routledge.
  • David, B. (Ed) (2001) : World Christian Encyclopedia. London, Oxford University Press.
  • De Campos, E. (2010) : ‘Les Effets de la Mondialisation sur l’Enseignement  de la traduction’. Communication non publiée.
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