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Les Procédés De La Traduction : Une Étude Critique De La Version Anglaise De C’est Le Soleil Qui M’a Brûlée De Calixthe Beyala

Les Procédés De La Traduction Une Étude Critique De La Version Anglaise De C’est Le Soleil Qui M’a Brûlée De Calixthe Beyala

Les Procédés De La Traduction : Une Étude Critique De La Version Anglaise De C’est Le Soleil Qui M’a Brûlée De Calixthe Beyala

CHAPITRE UN

Objectif

Toute activité de traduction à des objectifs précis. En fait, l‟activité traduisante sert à mettre deux langues différentes en contact. Le but principal des textes traduits est évidemment de transmettre les messages d‟une langue à une autre. Cette activité sert à briser la frontière qui entrave la vulgarisation des idées aux peuples. Le fait que la pratique de la traduction prend deux formes, c’est-à-dire, la forme orale et la forme

écrite, l‟appellation de leur nature se distingue. Il vaut mieux, en tant que traducteur, se limiter dans un domaine de spécialisation. Un traducteur qui est spécialisé dans la traduction et qui aborde les articles de presse ne doit pas aborder un texte médical. Donc, un bon traducteur doit reconnaitre son domaine de spécialisation afin de se familiariser avec toutes les théories disponibles de la traduction. Cela lui permettra de choisir toute fois la méthode convenable à employer au cours de la traduction.

Notre étude a un objectif  très important. C‟est évidemment une étude qui sert à critiquer la version française et la version anglaise en nous appuyant sur les sept procédés de traduction afin de relever tous les éléments linguistiques et syntaxiques des extraits importants du texte. Nous allons également faire ressortir les problèmes auxquels font face les traducteurs en traduisant un texte littéraire du français en anglais. Alors, notre préoccupation est de critiquer les deux textes en étude, pour voir si le message de l‟auteur est bien transmis. Nous tacherons de montrer à travers les textes traduits, les défauts linguistiques des deux langues en contact afin de dévoiler les faiblesses du traducteur. Au cours de notre étude nous tâcherons également d‟éclairer le message de notre auteur où le traducteur a mal traduit. Nous allons faire un effort pour attirer l‟attention d‟autres chercheurs sur les autres œuvres de Calixthe Beyala. Donc, nous atteindrons notre objectif si ce travail arrive à susciter l‟attention des traducteurs envers la traduction littéraire des œuvres écrites par les romancières africaines.

CHAPITRE DEUX

ÉTAT DU SUJET

INTRODUCTION

La traduction joue un rôle prépondérant dans la vie journalière et l‟évolution de l‟homme. Cependant, le respect et la fidélité envers l‟original doivent être pris en considération. Le traducteur est libre de s‟engager dans son activité traduisante mais en assurant la fidélité. Nous soutenons ce point de vue avec l‟affirmation de Michel Tournier lorsqu‟il dit que « Chaque langue ayant son atmosphère et son attraction propres, le préalable à la bonne traduction est d‟échapper à cette atmosphère, afin d‟évoluer en toute liberté dans la langue adoptée » (23).

Il vaut mieux dans cette perspective de limiter l‟état de notre étude à la traduction littéraire en reflétant à des romans de Calixthe Beyala, une écrivaine contemporaine intéressante qui écrit des œuvres très riches. Bien que ses livres soient très différents au niveau de la présentation, on peut dire que sa thématique tourne toujours autour de la femme et de sa position dans la société d‟aujourd‟hui. Les femmes dans ses livres sont le plus souvent des femmes noires africaines qui sont souvent rétrogradées.

L‟Afrique est souvent considérée comme le continent le plus pauvre et le plus sous‐développé où la situation et la position des femmes sont très problématiques. La romancière, une camerounaise fait une vague allusion de la femme de son pays qui représente également d‟autre pays d‟Afrique noir.

Cameroun. Chaleur humide, ciel hypnotique. Dans le bidonville où elle a grandi, abandonnée par sa mère, Ateba cherche avec désespoir sa place dans une société où la femme n’a qu’un droit :se taire. Écartelée entre plusieurs sentiments contraires, la jeune fille, le ventre en feu, la haine au cœur, est certaine qu’elle peut devenir un jour la plus forte. Incapable de se résoudre à concilier sexe et asservissement, elle refuse de passer sa vie à genoux. (153)

On pense que la liberté des femmes africaines est restreinte et limitée : le stéréotype

est que les femmes sont soumises à leurs pères et maris et qu‟elles n‟ont pas de droits.

Au contraire de cette idée, quand on lit Beyala, on constate qu‟il y a des femmes qui

sont décrites comme des femmes soumises mais beaucoup de femmes africaines sont

aussi décrites comme des femmes fortes et intelligentes. Ainsi, Beyala donne une

image hors du stéréotype de la femme noire. Voyons brièvement la signification de la traduction littéraire.

Vers la définition de la traduction littéraire

Avant de parler de la traduction littéraire, sachons d‟abord la signification de la littérature. La littérature vient du mot latin « littératura » qui veut dire « écriture », c’est également l‟art d‟écrire ou de combiner les lettres avec beauté. Certes, la littérature suppose « écriture ». Quand on parle de la littérature, on met en considération l‟ensemble des écrites qui traduisent les valeurs, l‟esprit et la culture d‟un peuple ou d‟une société. La littérature est en générale une vieille activité qui fait partie intégrante de la société humaine. La littérature est un instrument de la transmission et la conservation des valeurs philosophiques, morales, esthétiques ou artistiques d‟une société. Chaque société a sa littérature, il y a par exemple, la littérature africaine, la littérature caribéenne, la littérature chinoise, la littérature anglaise, la littérature française, etc. La littérature a été définie de plusieurs façons par plusieurs auteurs et chercheurs en tenant compte de l‟évolution de la littérature. L‟évolution se voit à travers les œuvres écrites par les hommes littéraires. Le but principal de l‟écriture est de vulgariser des idées nouvelles dans la société à travers une langue précise.

La notion de Jean Paul Sartre, un philosophe contemporain, écrivain et dramaturge, est très importante à évoquer. Sartre dans Qu’est-ce que la littérature, démontre qu‟en parlant de la littérature, il est nécessaire « d‟examiner l‟art d‟écrire sans préjugés » (10). Sartre en tant qu‟écrivain contemporain, vulgarise sa philosophie existentialiste à travers ces œuvres écrites. L‟existence de l‟homme dépend carrément de ses décisions et cela n‟a rien à faire avec Dieu.

 

CHAPITRE TROIS

MÉTHODOLOGIE

INTRODUCTION

Dans le chapitre précédant, nous avons abordé l‟état des études sur la traduction littéraire. Ce qui montre qu‟il y a d‟autres réflexions des critiques dans le champ d‟étude. Mais ce qui rend notre étude unique, c‟est l‟aspect de focalisation qui est basé sur C’est le soleil qui m’a brûlée de Calixthe Beyala. Dans ce chapitre nous voulons démontrer les méthodes que nous comptons utiliser pour la réalisation de notre recherche. La plupart des recherches se réalisent à travers les méthodes et méthodologie adoptées par le chercheur. Une bonne recherche doit avoir une méthode qui sert à guider le chercheur car la méthode c‟est la manière de faire ce qui peut être théorique ou pratique.

Dans l‟activité traduisante, il y a plusieurs procédés et techniques que les traducteurs emploient pour effectuer la tâche de la traduction. Cependant, la technique ou méthode utilisée dépend également du type de traduction ou du document que le traducteur veut traduire. Notre étude se penche sur un texte littéraire, précisément

C’est le soleil qui m’a brûlé de Calixthe Beyala. Bien que l‟étude soit basée sur une œuvre littéraire, il est convenable de focaliser sur la traduction littéraire en adoptant les méthodes pertinentes pour la réalisation de notre étude

Approche littéraire

Comme nous avons déjà signalé dès le début de notre travail, la traduction littéraire sert à traduire les messages des œuvres littéraires d‟une langue à une autre. C‟est également un type de traduction qui concerne les romans et les autres créations

artistiques. Les traducteurs littéraires cherchent toujours à traduire les textes littéraires tels que les romans, les pièces de théâtre, les récits, etc. d‟une langue à une autre, en assurant que les messages sont transmis. Puisque toute œuvre littéraire est le reflet d‟une société particulière, le traducteur doit créer un nouvel ouvrage dans la langue cible qui porte le même message comme l‟original. Alors nous le trouvons pertinent d‟adopter l‟approche littéraire pour la réalisation de notre travail. Cette approche littéraire nous donne l‟occasion d‟étudier la notion de l‟écrivaine sur le public à qui l‟œuvre est destinée. L‟approche nous aidera à refléter sur la société et son peuple avec les habitudes langagières de cette société.

CHAPITRE QUATRE

ANALYSE CRITIQUE DE LA VERSION ANGLAISE DE C’EST LE SOLEIL

QUI M’A BRÛLÉE ET DISCUSSION

Introduction

La traduction reste  une  activité  qui  exige  beaucoup  de  capacités  chez  le

traducteur. A part la maitrise du sujet et des domaines relatifs à ce sujet, il importe au traducteur de bien maitriser entre autres, la langue et la culture de langue de départ en général et la métalangue du sujet en particulier, l‟orientation et les sens du texte dans toutes ses ramifications et enfin le contexte qui particularise le texte à traduire. C‟est d‟ailleurs la raison pour laquelle nous soulignons l‟importance de bonne compétence de traducteur de l‟œuvre littéraire.

CHAPITRE CINQ

CONCLUSION GENERALE

Le phénomène de la traduction, qu‟on le veuille ou pas, va continuer à se manifester, une fois qu‟à travers le monde, il y a contact des peuples ; il y a des échanges entre les hommes. L‟importance et le besoin des traducteurs vont croître quelque soit le temps ou le lieu parce que les contacts entre les hommes sont désormais inévitables.

Au départ de notre étude, nous avons proposé d‟analyser la traduction de Marjolijn de Jager qui a traduit C’est le soleil qui m’a brûlée et sa version The Sun Hath Looked Upon Me. Avec l‟aide des sept procédés proposés par Vinay et Darbelnet, nous avons examiné la traduction de Jager.

Le problème essentiel de la traduction, celui d‟inspirer ce qui peut constituer l‟équivalence entre le texte de départ et le texte d‟arrivée, est encore à étaler. Malgré ce problème, et malgré aussi le problème que pose la dichotomie entre la pratique et la théorie, on assiste néanmoins à une croissance et à un développement rapide de cette profession et discipline.

Si la traduction est une simple transposition de mots, d‟idées ou une simple reproduction du contenu ou du fond et une reprise fidèle de la forme, le traducteur n‟aurait aucun rôle à jouer, ni une place à occuper, dans le développement des nations et des peuples. Le traducteur serait relégué à jouer un rôle d‟auxiliaire, de subalterne qu‟une machine à traduire pourrait bel et bien remplir

La traduction de C’est le soleil qui m’a brûlée expose le problème d‟équivalence sous différentes formes et sous différents angles. Implicitement ou explicitement, les questions de normes ou de critères de précision, de dépendance et

de fidélités abordées dans notre recherche, ne soulèvent-elles pas le problème d‟équivalence ? En examinant les problèmes que pose la nature du texte – selon que celui-ci est une prose, un drame ou une poésie, nous avons observé que la traduction littéraire, en tant qu‟un aspect, une catégorie, un type ou un genre de traduction, recouvre, en son sein, plusieurs sous-genres hétérogènes. Et ainsi, elle a besoin d‟être considérée, non pas comme un tout faisant même corps, mais comme un ensemble composé de différents éléments dont chacun de ces éléments peut constituer une entité à part entière, avec ses théories ou théorèmes qui lui sont propres. La prose et la poésie, pour prendre un exemple, requièrent différentes approches et donc différentes théories dans leur traduction, parce qu‟elles appartiennent aux genres littéraires différents.

La traduction de C’est le soleil qui m’a brûlée en anglais ne présente donc rien de particulier en ce qui concerne les problèmes de la traduction. Il est indéniable qu‟il n‟est pas aussi facile de découvrir le problème de traduction et de sa nature. On profère des solutions après avoir découvert le problème. Une fausse analyse du texte et du problème peut dérouter le traducteur et le conduire à (un) mauvais port. D‟autre part, les solutions proposées doivent se conformer à un nombre de facteurs relevant de la culture d‟accueil. Et chacune des solutions proposées dans tous les domaines doit aussi concorder et se fuser, pour former un même corps, un texte dont les parties s‟intègrent et se consolident.

Une mise en application des sept procédés de Vinay et Darbelnet a été faite, ce qui nous a permis de relever quelques exemples des deux textes. Ce travail nous a aussi permis de constater jusqu‟à quel point les théories peuvent aider le traducteur.

Nous avons vu comment les théories se complètent, se croisent et se contredisent quelquefois. L‟idée selon laquelle « comme la traduction littéraire offre un endroit où discuter des dernières questions d‟intérêt commun à la traduction et à la littérature, l‟encadrement théorique sera donc basé sur la traductologie et la théorie littéraire » (Danbaba 135). Ce qui est intéressant à noter, à propos des théories, c‟est qu‟il en existe une multitude, selon les différents domaines qui touchent à l‟activité traduisante.

Puisque la traduction littéraire reprend les œuvres littéraires, il va sans dire que le traducteur littéraire est aussi un littérateur, un artiste. Dans ce sens, une formation s‟avère donc nécessaire. En matière de traduction, et surtout dans le domaine de la traduction littéraire, on peut faire la part nette entre ce qui peut s‟apprendre et ce qui est intransmissible : le côté scientifique de la traduction peut être bien enseigné ; il en est de même pour le côté technique de la littérature. C‟est du côté artistique que le traducteur prouvera son talent. Le traducteur qui maîtrise le côté scientifique de la traduction et le côté technique de la littérature est formé à moitié. La traduction qui n‟arrive pas à rendre ces côtés n‟est pas digne d‟être appelé une traduction. Elle est autre chose. Et l‟évaluation de la traduction littéraire ne peut se baser sur ces côtés ! Car, ils ne constituent pas les problèmes de la traduction littéraire. Ils constituent les problèmes du traducteur. La traduction littéraire doit se juger à partir des bases littéraires, c‟est-à-dire si elle a des qualités littéraires pouvant la qualifier de littérature. Tout traducteur, digne de ce nom, doit être capable de rendre le sens, le message, le fond. La traduction littéraire doit être agréable pour plaire

La traduction littéraire, comme la littérature, requiert de la créativité. La traduction, ici, n‟est pas un calque. Elle nécessite des retouches, des déformations et des reformulations. Elle ne peut donc pas être une reproduction exacte du texte original, ce qui fait que l‟on n‟aura pas tort de considérer le traducteur comme un co-auteur, car il participe activement à la création d‟une œuvre plus ou moins nouvelle.

Dans le cas particulier de la traduction en anglais de C’est le soleil qui m’a brulée, nous avons vu qu‟il y a quelques écarts entre le texte original et cette traduction, le traducteur n‟ayant pas pu éviter quelques obstacles, essentiellement de nature culturelle, civilisationnelle et linguistique. Mais malgré toutes ces entraves, la traductrice à part entière, a pris ses distances par rapport au texte de départ quand elle l‟a jugé nécessaire, afin de produire un texte adapté à son public.

BIBLIOGRAPHIE

  • Ade Ojo, S.A. “The Role of the Translator of African Written Literature in Intercultural Consciousness and Relationship”, Meta: Journal of Translators, 31. 3. (1976): 23-35.
  • Aire, Victor. “African Literature and the Problem of Evaluation”, West African Journal of Modern Languages. 2 (1976): 61-77.
  • Alain, R. Littérature d’Afrique noire: Des livres aux langues. Paris: Karthala, 1995. Albir, A.H. La notion de fidélité en traduction. Paris: Didier, 1990.
  • Bally, Charles. Le langage et la vie. Paris : Armand Colin, 1977. Bastin, George. L‟adaptation, condition et concept. Paris : Hatier,1995
  • Baylon, Christian et Paul Fabre. Initiation à la linguistique. Paris: Nathan, 1975. Beyala, Calixthe. C’est le soleil qui m’a brûlée. Paris : J‟ai lu, 1987.
  • Blair, Dorothy. African literature in French. London: CUP, 1976.
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